À l’initiative de l’ONG GFM3 qui organisait le 30 décembre 2022, une activité à l’occasion de la journée internationale de l’éducation, une jeune élève, au nom de toutes les filles de Biankouma, a fait ce beau plaidoyer qu’il faut divulgué pour le bien des jeunes filles à l’école. – Monsieur le Préfet de Biankouma, – Monsieur le Sous-préfet de Biankouma, – Monsieur le Maire de la Commune de Biankouma, – Monsieur le Chef central de Biankouma, – Messieurs les chefs des villages, – Monsieur le Directeur du Centre social de Biankouma, – Chères autorités locales de Biankouma, – Très chère Maman Honorine Vehi Touré, Présidente du Conseil d’administration de l’ONG GFM3, -Chers parents, chers enseignants, – Mesdames et Messieurs, D’un cœur rempli de joie, je vous remercie au nom de toutes les filles de Biankouma d’avoir effectué le déplacement. Je suis Diomandé Mackieni, agée de 18 ans, en classe de Terminale D au Collège privé Gue Pascal. Je me tiens devant vous ce matin pour une cause qui me tient à cœur et qui je sais attriste toutes les filles de Biankouma. Il s’agit d’une situation déplorable qu’est le non-respect du droit à l’éducation de la fille. Depuis des décennies, nous constatons avec regret qu’à Biankouma l’éducation de la fille est souvent négligée. Aller à l’école, apprendre à lire et à écrire est un droit dont tous les enfants (filles et garçons) doivent bénéficier sans discrimination. Cependant, nous constatons avec regret que plusieurs filles privées d’éducation n’ont pas les moyens d’exploiter leurs talents et d’atteindre leur potentiel afin d’accéder à une position de Leader. Nous ne voulons pas seulement être des femmes au foyer, mais nous voulons être des Leaders de demain. Nous voulons être des femmes éduquées, entreprenantes et autonomes. Moi, Diomandé Mackieni, je souhaite être aujourd’hui et pour les années à venir la voix de mes sœurs et amies qui par faute de moyen ou par refus de leurs parents voient leur droit à l’éducation ne pas être respecté et qui de ce fait n’ont pas la possibilité de bénéficier d’une éducation de qualité. Consciente que le gouvernement Ivoirien a fait de la scolarisation de la jeune fille un axe majeur de sa politique en matière d’éducation, je vous prie, chères autorités de Biankouma, au nom de toutes les filles de continuer à nous aider à lever les obstacles qui freinent l’accès des filles à une éducation de qualité. Car, lorsqu’une fille réussit, c’est la famille qui en bénéficie. Convaincue que vous serez à nos côtés pour lutter pour une éducation de qualité pour tous les enfants de Biankouma, je vous prie, distinguées autorités, de recevoir nos sincères remerciements. Diomandé Mackieni, au nom de toutes les filles de Biankouma. Fait à Biankouma, le 30 Décembre 2023

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