C’est une vision que doit partager tout dirigeant soucieux du bien-être des populations. Se préoccuper de leur quotidien. Avoir une écoute attentive relative à leur devenir et surtout, s’enquérir de leurs préoccupations, ambitions et évolutions. C’est une révolution dans les échanges entre gouvernants et gouvernés dans nos pays du Sud où le citoyen n’est souvent consulté que lorsqu’on sollicite son suffrage. Tout cela participe également de la bonne gouvernance. Il est question de savoir gérer les hommes et les femmes qui composent la classe populaire du pays.
Un vœu cher au président de la République que le service de communication du gouvernement a su explorer, réaliser et exploiter. Bien à propos, cette structure dont le professionnalisme en matière de communication et l’ingéniosité dans le domaine de création de contenus communicationnels ne sont plus à démontrer, fait montre d’un génie créateur pour rapprocher le contribuable Ivoirien des décisions gouvernementales.
L’adage juridique est pourtant très clair : « nemo sensetur ignorare legem » pour exhorter tout un chacun que : « nul n’est censé ignorer la loi ». Loin de se plaire et de se complaire dans ce confort d’un juridisme bienheureux et protecteur qui peut servir d’argument pour se frotter les mains devant une accusation de manquement, à ses obligations d’informer la population, la cellule de communication gouvernementale, dirigée par une admirable et compétente femme, a fait le pari de la proximité. Donc, celui du développement à la base !
Qu’est-ce qu’elles ne feraient pas, ces adorables créatures d’une divinité compatissante pour l’humanité, afin de rendre la vie meilleure et surtout vivable, viable et supportable. Placée à ce poste, la directrice, madame Awa Dosso fait montre de son ingénieux et généreux talent afin de donner à voir et à savoir aux populations ivoiriennes sur la marche du pays.
À l’observation, il serait bon de saluer la résilience de ces dames, ces braves femmes, ces mères qui, face à leurs nombreuses charges maternelles, matrimoniales, sociales et sociétales, répondent toujours présentes devant la réussite des missions qui leur sont assignées.
Une fois n’est pas coutume et il faut s’incliner devant cette maestria féminine. Chapeau mesdames et surtout bonne fête des mères ! Pour sortir de cet intermède émotionnel, il faut saluer la perspicacité de dame Dosso Awa qui a fait de l’instrument gouvernemental de communication, un outil d’information de proximité.
L’information va donc aux populations et ces dernières vont à l’information. Dans ce feed-back du donner et du recevoir, il y a un cadre bien défini : les « Échanges Citoyens ». Une belle initiative dont la première édition, à l’université de Man, a été un succès au niveau de la mobilisation, des participants et surtout, pour évoquer la matière elle-même, des échanges. Les citoyens étaient au rendez-vous et la parole a été donnée. Elle a aussi été dite. Chacun est reparti avec le sentiment d’avoir participé à une œuvre utile : le partage des informations.
Une telle activité apaise les populations qui ont le sentiment d’être écoutées. Par ailleurs, les décideurs aussi sont soulagés puisqu’ils permettent aux populations de s’adresser à eux. Le bon dirigeant a pour vocation d’être à l’écoute du peuple et surtout proche de lui, puisqu’il est à son service. Une qualité que reconnaissent les Ivoiriens au Président Henri Konan Bédié, deuxième Président de la République de Côte d’Ivoire qui a dirigé le pays de 1993 à 1999, à qui la Nation Ivoirienne, reconnaissante, rend hommage et accompagne dignement dans son repos éternel.
Le mensuel « Échos des montagnes » exprime ses condoléances les plus attristées à toutes ses familles car l’homme était très proche des populations et a constitué une partie de chacun des Ivoiriens.
De Fernand G. Bonta
