L’autonomisation des femmes 

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Madame Diéty Edwige, Présidente de la Fondation Ked et conseiller régionale du Tonkpi a pris part à cette cérémonie de reconnaissance au chef de l'Etat.

C’est un processus visant à aboutir à l'émancipation des femmes de l'influence qu'exercent les hommes sur elles.

Définitions et méthodes

Il existe plusieurs principes définissant l’autonomisation des femmes, par exemple, pour qu'une personne soit autonomisée, elle doit avoir été dans une position non-dominante. Elles doivent acquérir elles-mêmes l'autonomisation plutôt que de l'obtenir par une tierce partie. Des études ont montré que les définitions de l'autonomisation impliquent que les personnes ont la capacité de prendre des décisions importantes dans leur vie tout en étant capable d'agir en conséquence. L’autonomisation et l'impuissance sont relatives l’une à l’autre à un moment antérieur. En tant que tel, l’autonomisation est un processus plus qu’un produit.

Elle peut être atteinte de plusieurs manières à savoir : l’éducation, la sensibilisation, l’alphabétisation et la formation. L’autonomisation des femmes permet aux femmes de prendre des décisions déterminantes concernant différents problèmes de la société. Elles peuvent avoir la possibilité de redéfinir les rôles des genres ou d’autres rôles similaires, ce qui peut leur donner plus de liberté pour poursuivre les objectifs souhaités.

L’autonomisation des femmes à travers le monde

Les femmes ont un rôle historique et prédominant dans l’économie sociale et solidaire, même s’il n’a pas toujours été pensé consciemment comme tel : le troc, le marché informel, la tontine, sont des instruments de l’économie solidaire que les femmes pratiquent depuis des siècles.

À elles seules, les femmes portent 80 à 85% de ces activités économiques, pays du Nord et du Sud confondus.

Il y a une forte présence des femmes dans l’ESS (l’économie sociale et solidaire) de manière générale. En effet, ce secteur est souvent ancré dans des activités liées au maintien de la reproduction de la vie comme le ménage, la restauration, la nature, Activités auxquelles sont associées les femmes dans leur quotidien. Cet article fait donc le lien avec le maintien de rapports sociaux de type domestique.

En effet, il met en avant le fait que le milieu de l’ESS est majoritairement féminin, mais que la plupart du temps, il ne permet pas une réelle autonomisation car il y a une reproduction inégale de la division sexuelle du travail.

On remarque donc que dans certains pays (comme les pays dits du Sud) où les femmes s’organisent naturellement en coopérative ou associations, l’autonomisation n’est pas forcément acquise par le simple fait de travailler, puisque les femmes s’organisent naturellement autour d’activités qui s’apparentent au travail domestique. Néanmoins, permettre aux femmes de sortir de l’enfermement du rapport social de type domestique est déjà une avancée. Cette analyse met en avant la diversité des luttes, et surtout les chemins multiples et sinueux de l’émancipation.

Cette approche est pertinente car la reconnaissance des tâches domestiques comme un travail par les hommes est un réel enjeu dans la lutte féministe, l’ESS est donc un moyen d’atteindre cette reconnaissance et de le quantifier et de reconnaître son rôle essentiel dans la création de la richesse.

Au sein de l’ESS, la création d'une organisation en coopérative a un impact considérable sur l’autonomisation des femmes. En effet, cela leur permet de prendre confiance en elles et de gagner en autonomie et en responsabilité. Le travail au sein de ces entités favorise l’autonomisation des femmes coopératrices dans la mesure où il leur permet une augmentation de leur capacité financière, une amélioration de leurs compétences et de leurs qualités humaines en termes de savoir-être et d’estime de soi. Par ailleurs, étant fondé sur la solidarité, il vise un changement social et politique. Dès lors, la participation dans des espaces de décision et l’occupation des postes de responsabilité par les femmes a des conséquences sur le changement des relations de genre au sein de l’organisation, voire au sein de la famille et de la société.

La pauvreté touche davantage les femmes et pour pallier ces difficultés, elles œuvrent beaucoup dans le domaine agricole, la transformation des produits locaux, la vente au détail, ou encore la restauration.

Source : Wikipédia

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