Le District Autonome des Montagnes, terre de tourisme

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Faire un voyage de Man à Guiglo, en passant par Duékoué, est une merveilleuse randonnée et une plaisante traversée, tant le paysage présente un aspect mélancolique et pittoresque. La nature est une merveille et le paysage, une beauté à contempler.

 Le District Autonome des Montagnes est une merveilleuse zone placée au cœur de la Côte d’Ivoire. Un cadeau tombé du ciel pour montrer la richesse et la qualité de ce beau pays qui a su faire de son hospitalité, un trait de caractère légendaire et un fruit de son progrès.

La dent de Man montre que les montagnes sont une particularité de la région du Tonkpi qui signifie montagne en français.

 En parcourant cette entité territoriale, on apprécie la Côte d’Ivoire sublime en miniature. Ici, tout y est ! La chaleur de la population, l’accueil des peuples valeureux et hospitaliers, la beauté de la nature et son charme envoûtant, la richesse du paysage et sa couleur éclatante, la générosité de l’environnement et l’attrait de son patrimoine culturel. Des richesses à préserver et à protéger. En somme, c’est toute l’entité territoriale qu’il faut classifier comme domaine national à protéger. Le paysage montagneux est un vaste musée à ciel ouvert. C’est pour en faire la promotion et pour que les visiteurs y viennent, nombreux, pour découvrir cette envoûtante zone géographique, que le Ministre, Gouverneur, Dr Albert Flindé, a commis des experts pour établir une monographie qui va aboutir sur un plan stratégique de développement du secteur touristique. Le but étant de développer, à travers la promotion de ce vaste patrimoine touristique, le District Autonome des Montagnes. Il le faut, car c’est important de promouvoir cette terre touristique.

District Autonome des Montagnes, zone par excellence des montagnes. Ici, c'est Duékoué

 Aller de Man à Guiglo, en passant par Duékoué, c’est traverser trois grandes régions : le Tonkpi, le Cavally et le Guémon. C’est également rencontrer trois grandes communautés autochtones, les Dan, les Guéré et les Wê. Quoique dans cette Côte d’Ivoire profonde en miniature, tout le peuple ivoirien se retrouve avec un métissage des peuples frontaliers. Une majeure partie de l’histoire du peuplement et des luttes fratricides d’installation des populations, avec le mémorable passage de l’inusable Samory Touré, se dessine dans ce langoureux et élogieux voyage dans les hauteurs montagneuses.

Découvrir ces trois grandes régions de la Côte d’Ivoire, c’est se laisser entraîner dans une belle aventure, riche en enseignements et profitable à l’esprit. Visiter ces trois grandes régions, c’est se laisser bercer, dans le son invisible du vent, par la mélancolie des habitats de styles divers et d’une diversité de construction aux formes variées, au milieu d’une nature pittoresque. Parcourir ces trois grandes régions, c’est se laisser enchaîner par l’insouciance des populations préoccupées à échanger des marchandises dans les joyeuses rencontres des jours de marché qui se jouent sur le macadam. En regardant les arbres défiler dans cette nature faite de forêts, on se laisse emporter dans une mélancolie naturelle qui laisse l’esprit se balader sous un air musical imaginaire et enchanteur.

Le pont reliant Guiglo et Duékoué bâtit sur la rivière N'Zo

 Aller de Man à Guiglo, en passant par Duékoué, c’est traverser deux ponts qui se dressent, majestueux, sur deux cours d’eau, la rivière Ko entre Logoualé, la porte d’entrée de la région du Tonkpi, dont la commune de Man est la capitale et le département de Bangolo qui est le territoire d’entrée dans la région du Guémon, dont le département de Duékoué en est la capitale. Puis le fleuve N’Zo qui sépare la commune de Guiglo, chef-lieu de la région du Cavally et la ville de Duékoué, capitale du Guémon.

Ces cours d’eau servent de frontière naturelle entre les différentes régions. De belles étendues d’eau qui bercent un district dont les potentialités ne se comptent plus. Ce sont des beautés hydrauliques qui regorgent des ressources animales et halieutiques et font plaisir à voir, surtout lorsque des oiseaux, comme attirés par une mystérieuse musique qui sonne dans leurs seuls esprits, viennent, dans un adorable ballet, faire une ballade emplumée. Une merveilleuse et bienheureuse danse animalière qui vaut le retour à la nuit tombée, sombre mais dans une luminosité de lucioles bruyantes qui n’empêchent pas le silence de cette nature généreuse qu’offre le District Autonome des Montagnes.

Sadia Guéla Diomandé

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