C’est une nuit cauchemardesque qu’ont vécu hier 05 Mars 2024 les habitants du quartier Abobo-Baoulé ( Quartier Brésil) ; En effet un feu ravageur a reveillé ces populations rentrées chez eux après une dure journée de durs labeurs.

Selon les riverains sur place, c’est aux environs de 22 h que l’on a aperçu une grosse fumée au dessus des habitations précaires , appelées communément « SICOBOIS ». Un feu qui très rapidement s’est propagé sur les maisons alentour grâce à la complicité du vent .

Ce sont près d’une cinquantaine d’habitations parties en fumée. Les populations inconsolables ont tenté bien que mal d’éteindre ce feu qui semble s’activer de plus en plus au fil du temps.

Les sapeur-pompiers arrivés  aux environs de 00h sont restés impuissants face à la fureur de ce feu , ne pouvant contenir cette incendie avec l’aide des policiers du 34 e arrondissement, ils ont vite fait de rebrousser chemin jusqu’à ce matin.

C’est dans les larmes, les cris de désespoir que les populations en particulier les jeunes ont eu l’idée de circonscrire le feu aux environs de 02h par une ingéniosité à saluer. Se saisissant des débris, des maisons à la limite du feu qu’ils ont vite fait de faire tomber, et des décombres ça et là, ils ont érigé un barrage afin de contrer l’avancée fulgurante du feu .

Mais hélas, on dira que c’était un peu tard , des familles qui disent avoir tout perdu , des jeunes n’ayant pas eu le temps de ramasser les affaires et qui ne retrouvent plus leurs documents . Des commerçantes qui ont perdu toutes leurs économies parties en fumée.

Selon les riverains, à l’origine , ce serait une bougie qui aurait déclenchée cette incendie avant de se propager vers les autres habitations et qui finalement à raser tout un vaste terrain d’habitation composé de plus de 50 maisons ; pour d’autres, ce serait l’œuvre de personnes mal intentionnées qui aurait causé accidentellement cette incendie .

Bilan , il n’y a eu aucune perte en vie humaine selon les informations recueillies sur place, seulement les habitants ont perdu énormément, des bagages déposés ça et là pour ceux qui ont eu le temps de sauver quelque chose, mais malheureusement ce ne fut pas le cas pour d’autres comme ce jeune étudiant J.M qui dit avoir tout perdu , car c’est en rentrant chez lui après le travail qu’il s’est aperçu que le feu avait déjà ravagé sa maison : « J’ai tout perdu, mes bagages, mes diplômes, tout était dans la maison , tout ».

C’est peut-être le moment d’interpeller les populations sur les risques qu’ils encourent dans les maisons précaires .

N’est- ce pas là l’une des raisons de la campagne de  deguerpissement des habitations à risque lancée depuis un certain temps par le District Autonome d’Abidjan ?

Pour l’instant , en quittant le quartier d’Abobo- Baoulé Brésil ce matin, ce sont des familles désoeuvrés , assises à même le sol que laissait voir ce paysage pittoresque laissé par les séquelles de cette incendie dont on ignore encore la cause.

En image les pertes après le passage de l’incendie.

 

Nous y reviendrons

par GBD ( echosdesmontagnes.net)

 

Article précédentLa participation exemplaire de l’hôtel les cascades de Man
Article suivantInternational:Russie/ Une attaque terroriste dans une salle de concert à Moscou fait 93 morts

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici