La Côte d’Ivoire investit, selon une annonce faite le mardi 11 juillet 2023, au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé, par Claude Paulin Danho, alors ministre des Sports, plus de 500 milliards de F CFA. Cette somme, même si certains la trouvent exorbitante, vise le développement de la Côte d’Ivoire à travers les infrastructures sportives.

Pour l’organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, le pays va dépenser au total, 500 milliards. Une somme qui prend en compte, la construction des stades, des terrains d’entraînement, les Cités CAN, des routes, le renforcement des plateaux techniques des hôpitaux …Bref, en remportant, de haute lutte, l’organisation de la 34e CAN, en terre ivoirienne, la Côte d’Ivoire prenait le pari, avec le respect des cahiers de charge, de bâtir des infrastructures sportives et sociales qui vont lui permettre d’amorcer son développement.

Pour le coup, le gouvernement ivoirien a entrepris, pour la fête du football africain en Côte d’Ivoire en 2024, la construction et la réhabilitation de six stades aussi impressionnants qu’élégants. Ce sont : le stade Félix Houphouët-Boigny (Félicia), le stade de la Paix de Bouaké, le stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, le stade Olympique Charles Konan Banny de Yamoussoukro, le stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo et le stade Laurent Pokou de San Pedro. Parallèlement à ces aires de jeux officiels, des terrains d’entraînement ont été construits et réhabilités. Il en est ainsi du Parc des Sports de Treichville qui a récemment ouvert ses portes à la jeunesse pratiquante du sport.
Le sport occupe une place majeure dans l’économie mondiale. Aujourd’hui, son industrie pèse près de 1,200 milliard d’euros, soit 2% du PIB mondial.

En Afrique, sport rime avec économie. En effet, l’essor de l’industrie du sport est « synonyme d’investissements et de retombées économiques importantes ». Ce qui représente « un véritable enjeu » pour le développement économique et social du continent.
L’exemple de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud, la première sur le continent, illustre l’impact et les opportunités qu’offre le sport : l’État sud-africain, en dépensant trois milliards USD dans le développement des infrastructures nécessaires aux projets (dont 1,29 subventionné par la FIFA), a permis une relance économique de six milliards USD sur le long terme.
En plus de ces retombées économiques, le sport entraîne un « développement social », notamment à travers les investissements et la création d’emplois. Investir dans le sport permet d’engendrer des « mutations profondes » des environnements éducatifs tels que les centres sportifs et les activités socio-éducatives, qui s’avèreraient être une stratégie de développement efficace, favorisant l’inclusion et la cohésion sociale.

En faisant tout cet investissement pour la Coupe d’Afrique, la Côte d’Ivoire avance sur le chemin du développement. Le pays attend de nombreux visiteurs, donc de probables consommateurs qui voudront faire du tourisme en découvrant le pays. Ce sont donc d’énormes retombées financières que va rapporter tout cet investissement réalisé par le pays pour l’organisation de la 34e CAN. Par ailleurs, avec ces infrastructures nouvellement construites, la pratique du sport va s’accroître avec une amélioration du niveau de jeu des pratiquants.
Tokoré Gervais De Grand Zia