L’annonce des résultats dans la région du Guémon et le déroulé des élections, ont donné lieu à quelques petites échauffourées qu’il convient de dénoncer, afin que cette région demeure dans la paix.
Cette paix qui a été célébrée dans la région lors de l’édition 2022 de la Journée nationale de la paix et de la cohésion sociale, ne doit pas être remise en cause. À cette occasion, toute la République, avec son président, SEM. Alassane Ouattara qui a dépêché son Premier ministre, SEM. Patrick, s’est mobilisée pour faire du Guémon, le point culminant de la paix retrouvée dans notre pays et de la réconciliation définitive.
Tous étaient présents, élus, cadres, chefs traditionnels, leaders des jeunes et des femmes…, toutes les forces vives de la région du Guémon et du District Autonome des Montagnes, avec à leur tête le Ministre, Gouverneur, Dr Albert Flindé, ont chanté à l’unisson, l’hymne à la paix et à la cohésion sociale.
Chacun a pris l’engagement, l’union scellée, sous le regard du ministre de la réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin, d’être un acteur de la paix dans la région.
Il est question de faire en sorte que les populations, chaque fois victimes collatérales des dissensions des responsables politiques, ne subissent plus encore, les affres des conflits de toutes sortes.
L’histoire récente de cette région qui se construit, est encore fraîche dans la mémoire du peuple du Guémon qui ne veut plus revivre les catastrophes humaines passées qu’il a connues.
Chacun devra donc se ressaisir et taire les incompréhensions pour reprendre la route de la paix. Il ne faut pas qu’à la faveur d’une élection, l’on réveille les vieux démons qui vont replonger la région dans le malheur. Il faut donc préserver, par une grande culture de la tolérance, la paix à tout prix.
Anatole Goho Zagna
