Montagne à étages située au confluent des rivières Hana et Méno, le mont Niénokoué est une splendide découverte touristique qui confirme que le District Autonome des Montagnes est une véritable cité du tourisme.
Cette montagne sacrée se trouve à une dizaine de kilomètres de l’Ecotel Touraco et fait l’objet de rituels d’adoration chaque année, au mois de décembre par le peuple Patokola.
Le mont Niénokoué est un inselberg ou monadnock, c’est-à-dire, un relief (colline ou petit massif) isolé qui domine significativement une plaine ou un plateau subhorizontal (glacis d’érosion de type pédiment accumulé à son pied).
Selon le Dictionnaire de la géographie de Pierre George (1970), il s’agit brièvement d’un relief résiduel rocheux, escarpé. Pierre Birot le décrira ensuite comme des montagnes miniatures créées par l’érosion située dans le Parc national de Taï, dans le District Autonome des Montagnes.
Son sommet est à 396 m d’altitude et à 216 m au-dessus du terrain environnant. La circonférence de sa base est d’environ 40 kilomètres.
La température moyenne est de 21°C. Le mois le plus chaud est février, avec 23°C, et le plus froid est août, avec 17°C. Les précipitations moyennes sont de 1 979 millimètres par an. Le mois le plus humide est juin, avec une moyenne de 307 millimètres de pluie, et le mois le plus sec est janvier, avec 37 millimètres.
Selon Oupayou Gnaoué, chef du peuple Trépo, leur village se trouvait à l’origine sur le site du mont Niénokoué. Un jour, l’inselberg, tombé du ciel sur le village, emprisonna les habitants sous lui. Depuis lors, chaque génération accomplit une cérémonie implorant les ancêtres de bénir la population avec bonheur et succès.
Un succès qui rejaillit sur la localité de Tai abritant cette splendide montagne qui confirme que la région regorge de merveilles touristiques à découvrir.
Sadia Guéla Diomandé
Source Wikipédia