Les mois de mai et de juin sont par excellence, des périodes de célébration d’évènements festifs et de grands moments de l’histoire du monde, du pays et du district. Pour l’histoire, l’on pourrait évoquer la fin de la deuxième guerre mondiale intervenue le 8 mai 1945. Un conflit meurtrier que le monde se remémore encore aujourd’hui, comme pour conjurer un mauvais sort. Il est question, par l’introspection que l’humanité se fait de ce sordide moment, de faire en sorte que l’on ne puisse revivre une pareille catastrophe humaine. Localement aussi, la Côte d’Ivoire tout entière et particulièrement, le District Autonome des Montagnes ne veut plus revivre le conflit meurtrier que le pays a connu et qui avait atteint son plus alarmant et violent pic dans l’Ouest montagneux.
La guerre ne devrait plus avoir lieu dans le monde qui, par les effets malveillants des hommes sur la nature, court un grand danger de disparition. Quoi que la guerre soit encore présente à certains endroits du globe, comme l’opération guerrière russe en Ukraine, qui, mois après mois, s’enlise et inquiète la communauté humaine, il faut faire face à de nouvelles tribulations.
Des nouveaux défis de notre existence mondiale pointent du nez. Il en est ainsi du réchauffement climatique, du dérèglement environnemental et des montées des eaux, auxquels tous les êtres humains devraient accorder une grande attention. Par conséquent, quel que soit le niveau social auquel l’on appartient, il faut être respectueux de la nature, regardant sur l’environnement et faire attention aux actes posés. Aujourd’hui, la réalité est que chaque action malsaine que l’on porte à la nature, conduit inexorablement l’humanité à sa perte ! Malgré tout, il faut vivre et cela passe par les festivités.
Pour ce qui concerne des célébrations festives, il faut apprécier, malgré les dangers qui guettent notre humanité, les différentes fêtes de ce monde. Dans cette veine, il faut encore ici rendre hommage aux mères qui ont été célébrées à travers la fête des mères. On ne le dira jamais assez, la mère est la clé de voûte de l’humanité.
Par ailleurs, il faut aussi saluer le mérite des pères qui ont été anoblis, une fois n’est pas coutume, à travers la fête des pères qui tant bien que mal, s’impose et sort petit à petit de l’oubli et de son isolement. Une situation que l’on pourrait mettre sur le caractère consciencieux des pères qui n’ont toujours pas le cœur à l’amusement. Il faut rester concentré pour prendre soin de la famille. C’est un sacerdoce !
Cela dit, que ce soit la femme qui constitue, selon le regard de sa représentativité sociale et terrestre, l’épicentre de la nature humaine, l’homme, qui, à l’observation, est la cheville ouvrière de l’humanité, les deux êtres, chairs aux yeux du créateur, représentent le réceptacle de l’évolution de l’humanité et de sa cohésion. Il faut gager que Mère et Père, Femme et homme travaillent ensemble pour la survie de l’humanité et pour la paix dans le monde et dans chaque contrée de la terre. Vivement dans le District Autonome des Montagnes, actuellement sur les sentiers brumeux des élections locales !
De Fernand G. Bonta