Les chrétiens catholiques du monde entier, à l’instar de ceux de Côte d’Ivoire et du District Autonome des Montagnes, étaient, quarante jours durant, dans un moment de pénitence. En symbiose avec le créateur du ciel et de la terre, selon une croyance répandue et retenue, ils l’ont supplié de continuer de protéger la planète terre et se sont présentés, débarrassés de toutes souillures, devant sa face. Après cette période de privation et de sacrifice, les voilà à Pâques pour se réjouir de la résurrection du créateur qui sonne comme la satisfaction de leurs efforts de carême.

Dans le même temps, signe d’un temps sûrement clément, ce sont les musulmans d’ici et d’ailleurs qui, dans une unité d’esprit et d’action, sont également en jeûne. Pendant trente jours, les fidèles de l’Islam demandent au quotidien, la clémence de Dieu afin d’épargner au monde, toutes les catastrophes qui inquiètent les humains. Ils sont donc en accord avec leur créateur, privés de tout élément de distraction et d’alimentation, pour lui demander pardon pour toutes leurs fautes et de leur accorder, à eux et à toute sa créature, sa gratitude et sa protection. À la suite de cet épisode de Ramadan, surviendra l’Aïd el-Fitr, la fête de la rupture en arabe, qui, comme chez les chrétiens à Pâques, est un moment de réjouissance.

Remarquons qu’après avoir célébré, dans la joie, l’Amour en février, dans l’allégresse, les droits de la femme en mars, c’est la continuité avec le plaisir d’avoir servi Dieu dont le couronnement est ce mois d’avril.

« Ce que femme veut, Dieu veut », dit-on ! Tous les sacrifices qui ont été consentis par chrétiens et musulmans, l’ont été pour que les humains vivent heureux et dans le bonheur.  Ce que contribue à faire la femme qu’il faut continuer de célébrer et…de soutenir par des actions plus expressives d’autonomisation.

Ce que votre journal souhaite aussi bénéficier : l’autonomie financière afin de continuer, par un contenu éditorial attractif, d’accompagner le développement du district et de servir la Côte d’Ivoire et son peuple.

Tout cela doit pouvoir se faire dans la paix, en cette année électorale. Quand arrive ce moment de fortes contradictions, la crispation survient. L’expérience l’a tellement enseignée que la prudence de l’interpellation et l’exigence de la sensibilisation se font pressantes.

Par leur pénitence, qu’ils se sont infligés volontairement, chrétiens et musulmans, demandent la tranquillité et la paix en Côte d’Ivoire et singulièrement dans le District Autonome des Montagnes pour que le nom de Dieu soit élevé et règne sur la terre, des humains pour le bonheur des femmes, des jeunes pour qui l’année 2023 est dédiée par le chef de l’État.

Au mois prochain, pour poursuivre notre passion d’être à votre service !

Par Fernand G. Bonta

 

Article précédentLa paix, notre héritage
Article suivantNotre part de développement !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici