La trajectoire se dessine au fur et à mesure que s’égrène le temps. Les objectifs se font jour et se déclinent reluisants devant la face de tout le monde. Les uns, certainement les saints Thomas, sont ébahis. Émerveillés de leur propre émerveillement, ils se rendent compte à présent qu’ils doivent se rallier, s’ajouter à la caravane, celle du développement qui s’ébranle dans le lointain bonheur du peuple qui, dans l’espérance, attend son jour glorieux. Convaincu qu’il est, qu’à la vue de ce qui se pratique actuellement, il sortira victorieux et bien heureux.
Les autres, ceux qui ont cru, sans avoir vu, comme les adeptes du Seigneur Jésus-Christ, sont naturellement content. Un satisfecit légitime vu qu’ils se sont très tôt engagés, sans garanties aucunes. Ils ont seulement eu confiance. Faisant appel à leur instinct, ils ont donné droit à l’expérience et à la crédibilité dont jouissait, à l’échelle mondiale, le père du ministère gouvernorat, SEM Alassane Ouattara.
Quel génie politique ? Doublé d’un orfèvre en matière de développement. Tenez-vous bien, dans le vaste chantier de la décentralisation adoptée comme loi depuis les années 1990, le Président Alassane Ouattara, qui arrive au pouvoir 21 ans après l’adoption de la loi, imagine et met en place, le Ministre, Gouverneur. Un envoyé du chef de l’État et un agent du 1er ministre, donc un cadre porteur d’une double casquette pour non seulement rappeler la présence du président de la République dans les localités du pays et surtout, contrôler l’action gouvernementale dans les contrées, même les plus reculées, et enfin, impulser le développement local. Une action bien pensée pour rapprocher les gouvernants, des gouvernés.
Résultat, le pays, du nord au sud, de l’est à l’ouest en faisant la jonction dans le centre, est en chantier. Il en est ainsi dans le district des montagnes ou la voirie est en construction. Des voies secondaires sont réhabilitées, ainsi que des infrastructures sanitaires. Par ailleurs, la présence de l’État se manifeste par l’action du gouvernement et surtout des institutions de l’État comme la grande chancellerie qui a honoré toute une famille et surtout un village et une région, celle du Guémon. Témoins, il y a si peu, de la décoration à titre posthume d’un de ses valeureux représentants, disparu.
On le voit aisément, cette politique de décentralisation avec le Ministre, Gouverneur est une maestria qui, dans le district des montagnes, porte des fruits avec Dr Albert Flindé qui, en 100 jours d’exercice, est considérablement, en train de changer, avec l’appui du président Alassane Ouattara, le visage de la région de l’ouest montagneux, pour le bien-être des populations.
Par Fernand G. Bonta