C’est le premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, surnommé le « Sage d’Afrique », qui nous l’a donnée en héritage. Il en a fait une seconde religion pour les Ivoiriens. En son temps, on parlait de paix de façon continue et on vivait la paix de manière quotidienne. Tout ce qu’il faisait, portait la marque de la paix. Sa vision d’une Côte d’Ivoire paisible, avait pour but de protéger les Ivoiriens des troubles et des conflits qui mettaient en péril, les vies humaines. Ainsi, il voulait la paix non seulement pour les Ivoiriens, mais pour tout le monde entier. D’où, son prix « Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix », institué par l’UNESCO en 1989. Il honore les personnes vivantes ou organismes en activité ayant contribué à la promotion, à la sauvegarde ou au maintien de la paix.

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts qui s’érigent, bien heureusement, sur le chemin plein d’espérance, du développement du pays depuis que le père de la Nation a quitté la terre des hommes. On ne se fera pas une violence de souvenir pour revivre dans la mémoire à protéger, cette errance de la contradiction. Il n’y a rien de beau à retenir lorsqu’une seule vie humaine disparaît. La Côte d’Ivoire a souffert et souffre encore du malheur que vivent des familles, du fait de ce malheureux souvenir dont il ne faut pas se souvenir.

Que dire du District Autonome des Montagnes qui a été l’épicentre de cette dégénérescence humanitaire. Qui mieux que cette entité territoriale peut parler des bienfaits de la paix et de sa recherche ? Qui mieux que n’importe quel territoire ivoirien doit se réjouir de la paix et d’en faire une quête quotidienne ?

La recherche de la paix doit donc être pour les habitants de la Côte d’Ivoire et singulièrement pour tout le peuple du District Autonome des Montagnes, un leitmotiv. Tous, au-delà des différences qui sont inhérentes à la nature humaine, doivent converger leurs esprits vers cet idéal commun. Il nous faut la paix en cette année de la jeunesse qui se conscientise, du pays qui avance et du District des Montagnes qui espère. Alors, pour les élections qui s’annoncent, tout le monde doit se soucier de la préservation de la paix, parce que le fondateur a dit : « la paix, ce n’est pas un mot, c’est un comportement », fin de citation. Et à bientôt !

Par Fernand G. Bonta

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