Dans cette existence humaine, il y a des actions, guidées par la conscience que l’on pose et qui marquent. À l’avènement de la création du mensuel « Échos des montagnes », en tournée d’information dans la région du Tonkpi, nous sommes allés, l’équipe rédactionnelle et le directeur de publication, rendre une visite, à Dingouin, village dont il est le chef, au Patriarche Louaty Soumarohoro.

Vice-président de la chambre régionale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, le Patriarche Louaty Soumarohoro nous a reçus en toute humilité, dans sa demeure, sans protocole et sans autres formes de formalités. Heureux qu’il fût d’accueillir ses enfants dans son village. C’était une formidable rencontre édifiante. Témoignage, hommage ou acte de reconnaissance, il est impossible de révéler le sentiment qui étreint toute la rédaction.

Le plus important en cette pareille situation où toute la République compatie et que le District des montagnes pleure pendant que la région du Tonkpi est inconsolable, il nous faut aussi apporter notre soutien à toute la famille Soumahoro, pour qui, le Patriarche disparu, représentait la boussole éclairante et le garant incontesté des us et coutumes.

Comme le dit une maxime, qui résume le départ, pour l’autre rive, d’un vieil homme, une bibliothèque brûle dans le Tonkpi. Dingouin n’a plus son guide éclairé, au propre comme en extrapolation. Ancien instituteur, le Patriarche Louaty Soumahoro était de la classe des érudits qui savent transmettre le savoir, protéger les patrimoines culturels et donner de leur être pour voir éclore leur communauté.

Conséquence, il a donné à la Côte d’Ivoire et il laisse à sa chère patrie, sa progéniture. SEM. Claude Sahi Soumahoro apporte, en tant que chef de cabinet du Président de la République, comme jadis, son père, une contribution éloquente pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire dans le concert des Nations. Très belle consolation pour tout un pays, un district et une région qui expriment toutes ses sincères condoléances. Dans cette veine, l’on peut valablement dire que le Patriarche a vécu et bien vécu. Ainsi, pensons-nous qu’il part heureux et fier de voir ses enfants au travail car le pays en a besoin, le district le demande et la région du Tonkpi le désir ardemment pour le développement.

Par Fernand G. Bonta

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