Passer à l’essentiel…

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Bonta

Finis les discours. Les cours aussi, ainsi que les enseignements sur le fonctionnement de ces nouveaux instruments de développement que sont les Ministères Gouvernorats. Edifier ne doit plus être prioritaires. La fête est finie ! Vive le travail. Il faut être maintenant concret. Il est temps de passer à l’action. Aller au résultat doit être le leitmotiv. Passer à l’étape de la mise en place de tout le mécanisme rendant opérationnel le bon fonctionnement et le déroulement des activités des Ministres Gouverneurs devrait désormais animer les animateurs, auteurs et acteurs de cet outil nouvellement introduit dans la marche harmonieuse de cette nouvelle Côte d’Ivoire qui se bâtit fortement.

Les pratiques anciennes, qui ont la peau dure, enseignent qu’à la naissance d’une nouvelle entité administrative, son fonctionnement reste à l’étape administrative. Passant d’un chef de service à un autre, d’un DAF à un autre ou d’un échange de parafeur à un autre, introduisant ainsi une lourdeur administrative à laquelle semble coutumière l’administration en Côte d’Ivoire. Laissant la population, le soin de formuler toutes sortes de commentaires. Et bonjour la rumeur ! Les ragots aussi ont cour, se faisant jour. Résultat, personne ne sait à quoi sert l’instrument créé qui, pourtant, suscite des espoirs car, souvent, dans l’exposé des motifs de sa création, les intentions sont bonnes et les idées assez nobles.

À sa création, le Ministère Gouvernorat a été l’objet de commentaires désobligeants d’une partie des Ivoiriens. Si certains ont estimé que cet instrument est budgétivore et va engendrer une nouvelle source de dépense au niveau de l’État, d’autres ont affirmé que le chef de l’État, inspirateur de ce projet, voulait faire plaisir à des amis qui l’ont soutenu et qui méritent des nominations. Face à toutes ces mauvaises langues, s’il est besoin de s’exprimer ainsi, vu l’importance de cet outil de développement, l’heure n’est plus à la tergiversation. Il faut donner à ses braves cadres Ivoiriens que nous pensons valables, capables et à la hauteur de la tâche, les moyens de cette politique de développement de proximité.

Finis aussi et ainsi, la bureaucratie. Conduire une politique de contrôle de l’action du gouvernement nécessite d’être des femmes et des hommes de terrains de la part des Ministres Gouverneurs qui se doivent d’être des passionnés du développement. Comme le dit le philosophe Hegel, « rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion ». Dans cette veine, il faudra garder avec la population, un contact permanent et harmonieux. Établir une bonne communication, surtout, interactive avec les administrés doit être de mise car, ils sont très attendus et non pas droit à l’erreur. Les pourfendeurs n’ont pas baissé la garde !  Allez, au travail, comme dans le District Autonome des Montagnes où, en attendant que tout se mette en place, l’on a commencé !

Par Fernand G. Bonta

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