Focus : La CGRAE au secours des veuves de fonctionnaires

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Organisme de la Sécurité sociale du secteur public ivoirien, la Caisse Générale des Retraités et Agents de l’État (CGRAE) est à fond dans le social qu’elle organise dans le District Autonome des Montagnes à travers son appui aux veuves des fonctionnaires.

 Nous sommes à Guianlé, village situé à quelque 3 kilomètres de Man dans la région du Tonkpi. Une vaste étendue de champ de manioc se dresse devant nous. La responsable des lieux, Dion Sanh Lydie épouse Goué, accompagnée de ses collaboratrices, s’empresse de nous dire que tout ce que nous voyons, fait 8 hectares. Elles ont réussi à faire cette plantation, certes, grâce à d’autres donateurs, mais surtout grâce à l’apport inestimable de la CGRAE et à la constante attention particulière du Directeur de l’agence principale de Man, Michel Bénié Yao. Comme un fils pour ces femmes, cet administrateur qui a mis la solidarité au cœur de son action, est aux petits soins des veuves des fonctionnaires de la région du Tonkpi qui ont décidé de se prendre en charge, en menant des activités génératrices de revenus. « La CGRAE nous soutient et nous aide beaucoup », ajoute celle qui dirige l’association des veuves des fonctionnaires du Tonkpi. Elle souhaite plus d’aide de la part de l’État, mais apprécie le geste que fait la CGRAE pour les veuves qui, pour la plupart, ne vivaient que de la « maigre » pension de retraite de leurs défunts maris.

Madame Dion Sanh Lydie épouse Goué, présidente de l’association des veuves des fonctionnaires du Tonkpi.

Elles ont été organisées et ont décidé de se lancer dans l’agriculture et planter le manioc. Une initiative qu’accompagne la CGRAE qui, en plus du paiement régulier des pensions de leurs maris, leur accorde une aide substantielle. Ce que le directeur Michel Bénié confirme : « au-delà du paiement de la pension, nous apportons à ces femmes, toute notre assistance et quelques modestes moyens pour les encourager à persévérer dans leur entreprise et surtout pour qu’elles se prennent en charge », dit-il. Il ajoute : « c’est le devoir de l’État d’aider ces femmes et c’est ce que nous faisons à notre niveau », note-t-il. Pourtant, la CGRAE, pour ce qui nous a été donné de voir et d’entendre de la part des bénéficiaires, va au-delà de sa mission pour le bien-être de ces 120 femmes que compte l’association. Alors que, comme dispose la loi du 7 novembre 1962 sur les pensions civiles et le décret d’application 68-82 du 9 février 1968 en ces termes : « l’État a l’obligation d’assurer la couverture sociale de tous les fonctionnaires. Il organise un régime spécial de réparation pécuniaire accordé au fonctionnaire en cas d’invalidité résultant de maladie ou d’accident survenu dans l’exercice de ses fonctions », la CGRAE va plus loin pour le bonheur des veuves de fonctionnaires de la région du Tonkpi qui ont besoin de plus d’aide pour produire jusqu’à 10 hectares de manioc.

Tokoré De Grand Zia

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