
Ils se bâtissent allègrement. Les ponts qui doivent relier le territoire du District Autonome des Montagnes au développement. Son développement. Ils sont tellement si nombreux, ces édifices qu’ils sont aussi importants. Il s’agit, de la paix, la cohésion, la réconciliation… et le bien-être. Bâtir un pont, n’est pas fortuit, puisque la route, dit-on, précède le développement. Il y a son alter égo aussi, la stabilité. Un pont est, en effet, selon plusieurs œuvres techniques consacrées au BTP, un ouvrage d’art qui permet de franchir un obstacle naturel ou artificiel en passant par-dessus. C’est donc une passerelle de communication qui permet de passer d’un état à un autre, si l’on veut l’interpréter de manière caricaturale. Il est donc loisible de dire que d’une période difficile, l’on passe à une situation faste. Le bonheur frappe donc à la porte car, en érigeant le pont, celui de l’émergence, il est sans contexte opportun d’apprécier que cette infrastructure routière nous mène vers le chemin du développement. Après le franchissement de différents obstacles, le pont vient pour conduire au faste qui consacre tout le dur labeur enduré pour y parvenir. Avec le pont qui se construit, tel que celui sur le fleuve N’Zo, le District Autonome des Montagnes est donc sur la voix : celle du développement !