Dans l’un des livres les plus connus et les plus lus, la Bible, un groupe de mots apparaît ici très à propos dans la mission que s’est assigné votre mensuel. Il y est écrit, pour respecter l’esprit du texte, que « le peuple périt, faute de connaissance ». Cette assertion place la connaissance au centre de la vie.
En effet, ce qui transparaît dans le texte, c’est que l’aboutissement de la méconnaissance est la mort. On pourrait, en extrapolant un tout petit peu, dire que la connaissance, c’est la vie. Connaître est donc vital pour l’homme, que dire, pour le « peuple ». La communauté a donc besoin de savoir pour vivre.
C’est l’exercice que votre mensuel qui, selon une observation, nous incline à dire que, c’est votre préféré, tente de résoudre. Le journal du District Autonome des Montagnes, en se mettant à proximité des peuples dans les montagnes, prend de la hauteur pour être un canal de connaissance de ces populations qui ont besoin de savoir et d’être instruit sue la marche harmonieuse de leur pays. La connaissance ici, a trait à l’information. La vraie ! Celle qui rassure.
Il faut bien vivre et comme la prescription biblique le recommande, « échos des montagnes », votre journal s’exécute pour octroyer des éléments qui concourent à cette belle vie. Cela consiste à la diffusion de la bonne information. La vision est d’apaiser, d’éclairer et surtout de vivifier. L’Amour de la région le demande, la protection du peuple le commande et le besoin de développement l’exige.
Apporter l’information est donc un sacerdoce. Les enjeux sont énormes. De sorte qu’il faut rester vigilant dans le propos et exigeant dans la pratique journalistique. Le moindre écart pourrait être dommageable pour la quiétude du peuple. Dans cette veine, l’arrivée en terre montagnarde de la communication gouvernementale est une belle initiative qui a besoin d’être soutenu et accompagné afin qu’ici, force reste à l’information rassurante pour les populations.
De Fernand G. Bonta